« Sous sa forme orale, l’échange linguistique exige la présence des interlocuteurs- (…) et pour haranguer les foules, l’orateur a besoin d’une assistance » Christian Béthune
Les origines du rap sont à chercher dans les mouvements musicaux afro-américains . Les quatre phénomènes qui composent le hip hop: les MC’s les DJ’s, la breakdance et l’art du graffiti, et et Jeffe Chang constate dans son ouvrage « Can’t stop won’t stop » que les revendications civiques passent du terrain politique au terrain culturel. Le rap est un moyen d’expression artistique mais aussi militant.
Le hip-hop se popularise surtout par l’intermédiaire de la danse (break-dance, smurf). Un peu partout en France s’organisent des concours de smurf sur des podiums où l’esprit de compétition et de défi sont mis en avant. Celui qu’on présente comme inventeur du rap est DJ Kool Herc, d’origine jamaicaine, avec « Don’t stop won’t stop » : les lieux d’origine sont les fêtes, ce sont des pratiques locales qui vont être déplacées en studio.
La compétition se transforme généralement en jalousie. Les Sages Poètes de la Rue expriment ce fait: « Si tu parles du mouvement rap, je ne pense pas qu’il y ait des tensions, mais plutôt de la jalousie. Au lieu de s’entraider, on se tire dans les pattes. Certains noirs réagissent mal quand un frère commence à monter. Ils sont jaloux. Mais bon, ce n’est pas juste chez les Noirs ».
Dans les Sound-Systems, nés en Jamaique, le style dance-hall possède une longue tradition de défis. Pour beaucoup de MC’s ragamuffins, la compétition est confondue avec la culture du défi ; elle est même essentielle pour faire évoluer un style.
Dans les années 60, le rap est une manière de parler, qui rencontre la tradition du jive talk (c’est-à-dire la distorsion linguistique), de la déclamation et du chant public, de la joute verbale « durty dozen » et « verbal contest » qui deviendra les «M.C. battle» du hip‐hop. Ce jeu d’appel réponse prend une consistance esthétique et engagée quand il se pose dans les années 70 sur le break‐beat. Le DJ qui permettra au rap de trouver son autonomie.
Lors de ces défis verbaux, ce qui est exprimé le plus généralement c’est une violence symbolique, une volonté de la part du rappeur de s’affirmer par rapport à l’autre, d’être reconnu en tant qu’individu dans une société urbaine où ils se noient généralement dans la masse.
La compétition a lieu sur scène. Ces compétitions s’exercent surtout lors de « freestyle » ou « style libre »
Georges Lapassade en dira que « C’est une culture fondée sur le défi et la compétition visant à trouver « entre soi » le respect qui vous est refusé par une société ambiante pratiquant ‘l’exclusion et le mépris’ ».
Avec les clashs, on a le lieu de la scène. Il y une une véritable importance du « neighborhood », recrée dans par exemple dans Rap Contenders : sorte d’esprit familial, même si 2 « camps » s’affrontent . C’est une pratique à part entière, ce sont ses membres qui écrivent son histoire.
Vidéo Street Popper
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