I. E-commerce
A) Présentation (définition)
Le « Commerce électronique » (ou e-Commerce ) est l’utilisation d’un média électronique pour la réalisation de transactions commerciales. Il s’agit généralement de la vente de produits à travers le réseau internet, mais le terme de e-Commerce correspond également aux mécanismes d’achat par internet (pour le B-To-B).
Le concept de e-commerce a fait son apparition au moment des premières transactions faites par des moyens électroniques. En France, le e-commerce est né pendant les années 80, au moment des premières transactions par minitel. Dans les années 90, internet fait son apparition dans les familles Française lorsque les ordinateurs se commercialisent et se démocratisent. Les transactions entres entreprises et particuliers commencent alors apparaître. En 1997, le e-commerce se démocratise enfin et les grandes entreprises du secteur informatique comme Microsoft commencent à entrer dans le virtuelle.
Le commerce électronique ou vente en ligne, désigne l’échange de biens et de services entre deux entités sur les réseaux informatiques. Déjà dans les années 1960 les « Electronic Data Interchange » existait déjà et servait à transférer des documents électroniques d’ordinateur à ordinateur.
C’est grâce à Michael Aldrich que les transactions en ligne ont été inventées en 1979. Suite à ça, Citibank a lancé les premiers services bancaires en 1981, en même temps que la première transaction B2B au Royaume-Uni.
Le fait que les TIC et internet se soient démocratiser dans les foyers a permis la participation aux mutations du commerce. Cela a également permis la possibilité aux entreprises de mieux comprendre leur client (grâce aux panels ou à la vente par correspondance).
B) Historicité
Les débuts et l’évolution du commerce électronique sont fortement liés avec l’évolution et la démocratisation d’Internet. Depuis près d’une décennie, le secteur de l’Internet enregistre des chiffres de croissance impressionnants mais il est intéressant de revenir au début du e-commerce.
Au tout début d’internet, l’absence de règles et d’autorité a beaucoup freiner les activités commerciales car on craignait une anarchie. Puis après cette étape s’est formé naturellement des règles et des autorités pour réguler et contrôler les comportements des gens sur internet. Il y a également d’autres facteurs expliquant un éventuel rejet du e-commerce (la langue principale d’internet à ses débuts était l’anglais). Il y avait aussi le fait qu’internet était plutôt orienté vers le partage et la gratuité, ce qui n’arrangeait pas les commerçants pour leurs activités. Même si l’idée de gratuité de l’information est présente, l’accès aux réseaux grand public et à internet a inversé ces facteurs qui ralentissaient la progression du e-commerce
Le développement et l’évolution de l’e-commerce sont liés à des progrès techniques significatifs du réseau, au développement de la vente à distance et au fait que la société se soit ouverte au réseau.
Vers la fin des années 90, les internautes sont peu nombreux à acheter sur internet. Néanmoins, on sait qu’ils achètent surtout du matériel informatique. Cependant, les acheteurs sont prudents en ce qui concerne le paiement en ligne.
Vers 1998, un groupe de travail est mené par Dominique Strauss-Kahn afin de développer le cybercommerce. Au début, il essaye de stimuler les PME afin qu’elles prennent conscience que le e-commerce est une opportunité pour les entreprises.
De 1997 à 2002, internet se concrétise, un foyer sur quatre (soit 25%) possède un accès. Les nouveaux sites marchands se font connaître. Suite à ça, le commerce électronique se développe de plus en plus.
Le e-commerce est directement lié à l’évolution du matériel informatique. C’est en 1980 que le e-commerce apparait grâce au minitel. Mais c’est en 2000 que le e-commerce se développe réellement avec internet. Ensuite, les cyberconsommateurs font de plus en plus confiance au e-commerce, leur achats sont plus fréquents, plus varié et plus nombreux.
Les grandes étapes de l’histoire du commerce
Apparue dans les années 1930 aux Etats Unis, la grande distribution n’est arrivée en France que beaucoup plus tard. On assiste simultanément à de nombreuses évolutions : la diffusion de nouvelles technologies, l’exploitation de nouvelles matières premières, la mise en place de nouvelles méthodes de production plus efficaces. Le Fordisme rend possible l’accroissement de la productivité et de la production grâce à la parcellisation des tâches, la standardisation de la production et l’apparition de lignes de montage. En ce qui concerne le commerce, nous pouvons distinguer quatre étapes importantes dans son évolution et dans les différents points de vente.
1.1 Les débuts de la vente par correspondance
Le système de vente par correspondance connaît un essor important dans la période de l’entre-deux-guerres. A l’origine, ce système reposait sur un catalogue d’une cinquantaine de pages détaillant de nombreux articles et donnant une information tarifaire. A partir de 1920, on assiste à la création des principales sociétés de vente par correspondance « La Redoute », « La Blanche Porte » puis les « 3 Suisses » 10 ans plus tard.
1.2 La domination des industriels dans les années 1950 – 1965
Economiquement parlant, la demande est supérieure à l’offre. De nouvelles méthodes de production se mettent en place, la production se standardise, les circuits de distributions se font par l’intermédiaire de nombreux points de vente de petite taille implantés très largement sur le territoire français pour satisfaire la demande des consommateurs.
1.3 L’essor d’une distribution organisée et active
De nouveaux circuits de distribution sont alors créés grâce au développement de la consommation de masse. Les premières enseignes des supermarchés et hypermarchés se font concurrence. La taille des points de vente augmente sans cesse pendant que leur nombre diminue. La gestion de ces hypermarchés plus grands, proposant davantage de produits, devient de plus en plus difficile à gérer.
On peut voir que de nos jours, tout les produits et services peuvent être vendus sur internet (alimentation, vêtement, produit de beauté et même voyage). Sur les statistiques ci-dessus, nous pouvons voir que les produits et les services les plus achetés en ligne dernièrement par les internautes sont les voyages, avec près de 60% d’internautes qui en ont acheté. On peut également constater que l’alimentation est le produit et service le moins acheté en ligne par les internautes.
1.4 Un enjeu concurrentiel de plus en plus fort
A partir des années 1980, la concurrence devient de plus en plus forte, a contrario, les effets du choc pétrolier de 1973 et de la crise économique qui en découle ont des conséquences sur la demande qui elle, est en baisse. Les ménages sont, pour la plupart déjà équipés de biens durables qu’ils n’envisagent pas de renouveler de suite; les emplois sont menacés, l’élan des 30 Glorieuses est bel et bien terminé. Industriels, distributeurs et producteurs étaient déjà en conflit; l’apparition du Hard Discount rend n’arrange rien. Les industriels et les distributeurs cherchent alors le moyen de freiner ce ralentissement, ils commencent à s’intéresser au consommateur en tant que personne et non en tant que « masse » afin d’adapter la production et la distribution. Nous assistons alors aux prémices du marketing : le ciblage, la définition des besoins, le positionnement de marque et les opérations commerciales sont au centre des préoccupations dans l’espoir d’augmenter les ventes.
C) Evolution
Progression du chiffre d’affaire du commerce en ligne français :
Avec 51.1 milliard d’euros en 2012, le e-commerce en France continue de progresser avec 13.5% de croissance.
Progression du nombre de sites marchands en France :
138 000 de sites de vente en lignes sont actifs en 2013. On n’en comptait que 23 900 en 2006. On recense une augmentation de 17% par rapport à 2012 et en un nouveau site se créé toute les 30 minutes en France. Plus de 33 millions de Français on acheté sur internet, soit 6% de plus qu’en 2012.
Progression de la dépense moyenne annuelle de l’internaute Français :
A cause de la crise, la dépense moyenne annuelle de l’acheteur en ligne en France est restée en suspend en 2013 avec 1 340 euros.
On constate que le marché du e-commerce en France n’a pas cessé d’augmenter depuis l’année 2009. On est passé de 25 Milliards d’euros en 2009 à un peu plus de 50 Milliards d’euros en 2013 soit une augmentation de près de 25 Milliards d’euros en 4 ans.
Les dépenses moyennes par acheteur par an en ligne ont augmentées, passant de 800 euros en 2007 à près de 1 500 euros en 2013. Soit une augmentation de près de 700 euros par acheteur par an en ligne en six ans. Soit un total de plus de 100 euros de dépenses en plus par acheteur chaque année.
Le nombre de sites marchands actifs en France a considérablement augmenté en six ans, passant de moins de 40 000 sites marchands actifs en 2007 à près de 140 000 en 2013 soit une augmentation d’environ 17 000 sites marchands actifs en France de plus chaque année. On voit bien que cette ascension est continue et linéaire, ce qui veut dire que le e-commerce marche de plus en plus.
Le top 5 des sites de e-commerce les plus visités en France dans le 4ème trimestre de l’année 2013 était constitué d’Amazon, du site de la Fnac, de CDiscount, de E-Bay et de PriceMinister. D’après cette statistique Amazon était le plus visités des cinq sites de e-commerce avec plus de 16 000 000 de visiteurs et PriceMinister était le moins visité des cinq avec moins de 8 000 000 de visiteurs. Le site de la Fnac, de CDiscount et de E-Bay se suivaient de très près avec plus ou moins 9 000 000 de visiteurs tout les trois.
Les applications de « m-commerce » sont des applications sur le e-commerce accessible sur mobile. D’après la source Médiamétrie/NetRatings, les cinq sites et applications les plus visitées en France pendant les mois de Juillet, Août et Septembre 2013 étaient Amazon, Voyage-Sncf.com, Cdiscount, Fnac et LaRedoute. Là encore, le plus visité était Amazon, avec 2 670 000 visiteurs uniques, soit 12% de la population ayant un téléphone, soit 5.1% de la population Française entière. Contrairement à la statistique précédente, ça n’est pas PriceMinister le moins visité vu qu’il n’est pas dans le classement mais le site et l’application de LaRedoude, avec 628 000 visiteurs, soit 2.7% de la population ayant un téléphone mobile, soit 1.2% de la population Française.